L’art de la pleine conscience : revenir à soi, un instant à la fois

Il n’y a pas si longtemps, vivre « ici et maintenant » pouvait sembler réservé aux moines bouddhistes ou aux passionnés de méditation. Aujourd’hui, la pleine conscience est partout : dans les magazines, les applications de bien-être, les écoles… Et pourtant, trop de femmes continuent à vivre en apnée, prises par des journées où tout va trop vite. Alors si la pleine conscience est un art, c’est celui de ralentir, ressentir et choisir consciemment sa façon d’être au monde. Et ce n’est pas un luxe. C’est un besoin.
Être présente ou être en pilote automatique ?
Combien de fois arrivez-vous à la fin de votre journée sans vraiment savoir ce que vous avez mangé au déjeuner ? Ce que vous avez ressenti pendant ce coup de fil ? Ou même si vous avez respiré profondément aujourd’hui ? C’est ça, le pilote automatique : on fait, on enchaîne, on gère, mais on ne vit plus vraiment ce qu’on traverse.
La pleine conscience, ce n’est pas s’imposer un moment figé de calme. C’est ramener la présence dans ce qu’on fait déjà. C’est transformer une tasse de thé, un trajet, un moment avec son enfant… en espace de conscience.
L’art subtil d’habiter son quotidien
Contrairement à ce que l’on croit souvent, la pleine conscience ne nécessite ni silence absolu, ni posture de yoga, ni montagne tibétaine. Elle peut commencer :
- En respirant consciemment pendant que l’eau bout.
- En sentant les sensations de ses pieds dans ses chaussons au réveil.
- En observant sans juger les pensées qui tournent dans la tête, comme des nuages dans le ciel.
La pleine conscience, c’est accorder de la valeur à l’instant que l’on vit.
La boucle mentale : stress, ruminations et perte de présence
Le cerveau adore anticiper, résoudre, commenter. C’est sa fonction. Mais quand il devient le seul maître à bord, on glisse dans la suractivité mentale, la fatigue, l’anxiété. Ce qui alimente cette spirale :
- Le multitâche permanent
- Les attentes envers soi-même
- L’oubli du corps, véritable ancre de l’instant présent
C’est là que la sophrologie et la pleine conscience se rejoignent : elles ramènent la conscience dans le corps, via la respiration, le mouvement, les sensations. Le corps est ici. Toujours. Il ne pense pas au passé ni au futur. Il ressent, maintenant.
Et si la pleine conscience était un engagement envers soi ?
Vivre en pleine conscience, ce n’est pas ajouter une contrainte de plus dans son emploi du temps.
C’est au contraire :
- Se libérer des automatismes
- Choisir de ne pas réagir mécaniquement
- Redonner du sens à ses gestes et à sa vie
C’est une forme de puissance douce. Celle qui naît quand on reprend la responsabilité de son attention.
La sophrologie, une pleine conscience incarnée
Dans mes accompagnements, un espace pour cultiver cet art.
Chaque séance, chaque fiche, chaque audio que je propose dans mes programmes est pensé pour réconcilier les femmes avec le moment présent. Pas à pas. Avec bienveillance. Sans pression de réussir.
Juste avec l’intention de se retrouver soi, pour :
✅ Se reconnecter à ses ressentis physiques et émotionnels
✅ Accueillir ses pensées sans s’y identifier
✅ Trouver un espace de calme intérieur, même dans un quotidien chargé
La sophrologie rend la pleine conscience vivante, douce, praticable, même pour celles qui pensent ne pas avoir le temps.
Quelques clés pour commencer
Vous pouvez intégrer la pleine conscience en douceur dans votre quotidien, par de petits gestes répétés :
- Le rituel du thé ou du café : au lieu de le boire en scrollant, prenez 3 minutes pour le sentir, observer, goûter. Pleinement.
- Une marche consciente : 10 pas en respirant profondément, en écoutant les sons, en ressentant le contact au sol.
- Le journal de présence : chaque soir, notez un moment où vous vous êtes sentie présente. Même 30 secondes.
- Une respiration consciente : à chaque notification, inspirez et expirez en conscience au lieu de réagir tout de suite.
Et si c’était ça, le vrai luxe ?
Pas les vacances au spa. Mais le luxe de savoir ce qu’on ressent. De vivre ce qu’on vit.
De s’arrêter, même brièvement, pour se retrouver.